curiosité

Les erreurs d'impression sont fréquentes, même avec les procédés modernes de l'impression industrielle. Mais, dans ce cas précis, le problème est un peu plus "dérangeant" : la couverture ne correspond pas au texte vendu !

Chez Plon, les rotatives ont dû être mal chargées le jour du brochage...

Mais bon, Bernanos et son "Curé de campagne" ont toujours eu "Un parfum d'évangiles"...

Aventures iraniennes pour OSS 117 dans "A tuer" de Jean BRUCE (Les Presse de la Cité, 1957).

Comme je n'ai pas le temps d'écrire  régulièrement de longs articles, je me contente de vous présenter des petites curiosités.

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Aujourd'hui, encore un ex-libris (certes moins joli que le précédent, à mon goût). Celui-ci reste traditionnel car il met en scène l'imprimeur et sa presse, non le lecteur et le rapport à ses livres. La devise est à retenir !
Cependant, quoi de plus normal pour un membre de la guilde du livre, premier "club" dont la mission était de diffuser les oeuvres littéraires au plus grand nombre (la classe moyenne éduquée qui apparaissait dans les années 60).

Merci les Suisses !

C'est toujours un plaisir de contempler un instant un nouvel ex-libris.

En faisant pivoter le premier plat, on a ce court saisissement de la découverte. J'adore cette sensation !

On trouve de tout sur Ebay ! Même des annonces de jeteurs de sorts.
Annonces trouvées à l'occasion de la mise en vente d'une série de livres sur l'ésotérisme.
Je suis peut-être naïf, mais je viens de les découvrir.
Prix négociable avec livraison gratuite en 2 jours.
Plus de 90 % d'évaluations positives, c'est que cela doit marcher !

On trouve tous types de marque-pages dans les livres...

C’est rare et c’est la première que je trouve, malheureusement, c’est encore plus rare d’en trouver en bon état !
Moi qui aime la période Art Nouveau - Art déco, les curiosités et l’esprit « d’avant-garde », voilà qui m’intéresse…

Après avoir regroupé les informations sur les patronymes, reconstituons l'identité du poète et rendons-là à son recueil...

Après avoir réuni les informations familiales disponibles dans le recueil, la recherche généalogique, au sens strict, peut commencer :
où, qui et quand ?

Affinons nos recherches dans le cahier.
En généalogie, il faut glaner tous les renseignements disponibles pour reconstituer la vie et la personnalité de ceux qui nous ont quitté.

Cependant, un détail ne m’a pas échappé. Ce recueil si bien structuré, illustré avec soin par Eugène Levasseur, n’a pas de conclusion. Difficile de concevoir que le poète ne voulut achever son recueil-héritage sans une exhortation finale, une maxime pleine de sagesse ou même quelques vers en guise d’épitaphe… Visiblement, des feuilles manquent alors que ces deux derniers feuillets avaient été ajoutés au cahier : on le voit clairement au niveau de la couture. L’auteur voulut donc poursuivre son œuvre. En outre, les petites taches d’encre visibles au verso du dernier poème, en bas, ne coïncident pas avec le tracé des lettres au recto et on peut lire la lettre « T » majuscule sur la première des minces bandes. Alors ? Que contenaient ces dernières pages si proprement coupées ? Repentir de l’auteur ? Censure familiale posthume ?

Cette semaine, le thème de cet article, c’est un curieux cahier de 43 poèmes manuscrits dont certains sont datés du début des années 30. En France, pays de la Pléiade et des Belles-lettres, même dans les milieux populaires, on taquinait la muse. Il n’est donc pas exceptionnel de trouver des textes littéraires dans les vieux papiers de famille. J’ai toujours pensé qu’Erato et Euterpe se moquent du sexe, de l’âge, de la condition sociale de ceux qu’elles appellent dans leur giron.

 Alors que j'apprenais qu'hier M. Rebsamen inaugurait la Cité internationale de la gastronomie et du vin à Dijon, je me suis rappelé avoir trouvé une vieille lettre décacheté dans un livre acquis récemment. En la relisant, je me suis alors demandé quelles différences existaient entre les vins de cette nouvelle cité, soutirés dans des bouteilles exposées sous verre, à l'intérieur de  vitrines réfirgérées, et  le vin de jadis. Quelle est l'influence concrète du changement climatique sur les vignes, et donc sur le vin que nous buvons. D'ailleurs, les spécialistes vous le diront, " Ces changements sont d’ores et déjà identifiables en viticulture à des moments cruciaux du cycle de vie de la vigne. En effet, les stades de développement comme le débourrement (la sortie des bourgeons), la floraison ou la véraison (le changement du couleur des raisins qui mûrissent) ont tendance à apparaître plus précocement avec également des températures de plus en plus élevées pendant la maturation du raisin." Voir l'article d'origine ici.

Si les beaux livres m’attirent, je donne plus de prix, comprendre de valeur émotionnelle, aux petits bouts de vie, aux témoignages que les anciens, souvent des anonymes, ont laissés derrière eux. Témoignages qui ne valent rien, comprendre en valeur pécuniaire, mais que je regroupe dans ce que je ne peux pas encore appeler une « collection ».

Aujourd’hui, je vous présente un cahier d’écolier sur les pages duquel furent réunis deux romans sportifs : une fiction sur la boxe et le récit autobiographique d’un joueur de football.

En fouillant dans les cartons, on trouve toujours quelque chose qu'on avait oublié...

De nombreux livres modernes traitent de l’ancienne Algérie française et je sais bien, qu’en tant que Français, il est de bon ton de battre sa coulpe lorsqu’on évoque cette ancienne colonie. Mais, comme j’ai du mal à être « mainstream » comme on dit dans les médias, cette semaine, c’est un annuaire d’époque, c’est-à-dire contemporain de la période postcoloniale, qui m’intéressera.

Jadis, dans les campagnes, il fallait se soigner sans médecin. Le docteur était appelé seulement en cas d’urgence et en dernier recours lorsque tous les remèdes traditionnels avaient échoués. Bref, quand la maladie était trop avancée et les symptômes trop graves donc, trop tard…
C’est pourquoi certains de nos anciens, pas forcément doués de dons de guérisseurs, possédaient un carnet de recettes secrètes et de prières afin de se soigner ou de « barrer le mal ».

Le marque-page est la déclinaison moderne du signet. Mince rectangle de papier, de tissu, de cuir, de plastique voire de métal, il permet de repérer un passage ou une citation dans un livre. Une sorte de memento entre les pages… Aujourd’hui le marque-page est devenu un support publicitaire : c’est un peu le « flyer » des éditeurs, des organisateurs de salon et, plus largement, des métiers du livre.

William Q. Judge, L’océan de théosophie, Edition de la Compagnie de théosophie,
2^e édition, 1929, in-12, relié avec matière végétale non identifiée

Un livre, ce n’est pas seulement un support de lecture.
On ne peut s’empêcher d’écrire sur les gardes blanches ou en marge du corps de texte.
Parfois, on corrige une « coquille » mais jamais on ose recouvrir les caractères imprimés de son écriture.

Voici quelques exemples de mentions manuscrites découvertes au gré de mes trouvailles…